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Les usages de l’eau

Actualités
  • Assemblée plénière du 13 avril 2022

    Ordre du jour :

    1. Adoption du PV de la précédente réunion du 6 décembre 2021 (reportée à la prochaine plénière) ;
    2. Retour sur le Séminaire biodiversité Outre-mer réalisé par le Secrétariat de
    Mme Bérengère ABBA ;
    3. Point sur la SNB3, adoptée début mars par le comité national de la biodiversité ;
    4. Point sur l’avancée des consultations sur le PAPI des grands fonds ;
    5. Point d’information sur la programmation de conférences ou de webinaires sur
    l’année ;
    6. Feuille de route du Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de
    Guadeloupe (SMGEAG) ;
    7. Plan de relance biodiversité et eau-DOM porté par l’OFB ;
    8. Point d’information sur The One Ocean summit ;
    9. Questions diverses.

    Lien vers les délibérations et documents, cliquez ici.

  • Assemblée plénière du 6 décembre 2021

    Ordre du jour :

    1. Adoption du PV de la précédente séance plénière du 12 octobre 2021 ;
    2. Élection de deux membres du bureau ;
    3. Désignation des représentants du CEB au conseil d’administration de l’Office de l’eau ;
    4. Désignation des membres des commissions manquants ;
    5. Adoption de la version finale SDAGE et du PDM 2022-2027 ;
    6. Présentation de l’évolution de la qualité des eaux de baignade ;
    7. Présentation de la feuille de route du Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe (SMGEAG) ;
    8. Présentation de l’université populaire sur la biodiversité créée par l’Office français de la biodiversité (OFB) ;
    9. Calendrier 2022 des plénières du CEB ;
    10. Questions diverses.

    Lien vers les délibérations et documents, cliquez ici.

  • Assemblée plénière du 12 octobre 2021

    Ordre du jour :

    1. Adoption du compte-rendu de la réunion du 18 mars 2021 ;
    2. Élection du·de la Président·e du CEB ;
    3. Désignation d’un suppléant au représentant du CEB à la Commission mixte inondation (CMI) ;
    4. Désignation d’un représentant du CEB au Comité national de l’eau (CNE) ;
    5. Renouvellement de la composition des commissions ;
    6. Examen du projet de PGRI 2022-2027 ;
    7. Retour sur la consultation du public et des institutions sur le projet de SDAGE 2022-2027 ;
    8. Présentation du Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe (SMGEAG) => Reportée ;
    9. Questions diverses.

    LIEN vers les délibérations et documents, cliquez ici

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La conciliation des usages

La disponibilité de la ressource en eau en Guadeloupe connait une répartition spatiale et temporelle bien marquée.
Si la ressource est essentiellement située sur Basse-Terre, les usages, eux, se répartissent sur l’ensemble de la Guadeloupe, avec une part importante pour la Grande-Terre en eau d’irrigation et pour l’agglomération pointoise et le Sud de la Grande Terre en eau potable.
Pour pallier à cette inadéquation naturelle entre les répartitions spatiales et temporelles des besoins et des ressources, des infrastructures importantes de transfert des eaux de la Basse-Terre vers la Grande-Terre ont été construites.

  • Pour le transfert des eaux brutes : deux conduites permettent de transférer vers la Grande-Terre, de façon gravitaire, les eaux captées à la cote 130 dans la rivière de Bras-David et dans la Grande-Rivière-à-Goyaves vers les deux retenues de Grande Terre (Letaye et Gachet). Ces conduites sont interconnectées à plusieurs reprises. Le long du linéaire, les périmètres irrigués du Centre-Grande-Terre sont alimentés, ainsi que les usines de production d’eau potable de Deshauteur et de Miquel.
  • Pour le transfert d’eau potable : Les communes de la Grande-Terre, les Saintes et la Désirade sont principalement alimentées par des prises d’eau en rivière en Basse-Terre. Quatre conduites principales permettent de réaliser ce transfert : Belle-Eau-Cadeau, Vernou, Moustique et celle du SIEPA.

Les volumes annuels prélevés pour la production d’eau potable sont évalués à environ 62 millions de m³ tandis que ceux prélevés pour l’irrigation sont de l’ordre de 15 millions de m³.
La demande en eau potable et en eau d’irrigation s’accroît fortement avec le développement socio-économique de l’archipel. De plus, cette demande est plus forte pendant le Carême lorsque la ressource mobilisable diminue. Pendant le Carême, on observe ainsi de façon chronique une inadéquation entre les ressources et les besoins en eau : des communes des Grands-Fonds et du Nord de Grande Terre ont connu ces dernières années des coupures d’eau en Carême et les volumes disponibles pour l’irrigation en Grande-Terre sont insuffisants et des tours d’eau organisés presque chaque années.

Ce déficit chronique d’alimentation en eau important en période de Carême peut notamment s’expliquer par :

  • L’essentiel de la ressource utilisée pour l’eau potable est prélevé en rivière. Or, d’une façon générale, les eaux de surface ont des caractéristiques qui varient rapidement lors des épisodes pluvieux. Elles sont de plus peu protégées du risque de pollution
  • Un mauvais rendement des réseaux d’adduction et de distribution relativement vétustes (seulement 50% de l’eau potabilisée arrive au robinet des usagers)
  • Des difficultés de stockage de la ressource du fait de sa disparité dans l’espace et le temps : les volumes de stockage actuels ne permettent pas une autonomie
  • Une interconnexion insuffisante des réseaux : le niveau de maillage des réseaux est relativement faible
  • Une irrigation encore mal gérée (pertes…)
  • L’absence de structure ou de règle d’affectation de la ressource lorsque celle-ci est insuffisante

D’autres usages se greffent à ces deux premiers :

  • L’industrie : les prélèvements en eau sont effectués principalement au bénéfice de la production électrique, des industries agricoles (sucreries, distilleries) et des carrières. Le volume annuel consommé s’élève à environ 3 millions de m³.
  • L’hydroélectricité : 5 centrales hydroélectriques sont implantées sur les cours d’eau de Basse-Terre. Ces installations dérivent pour la production d’électricité une partie du débit des cours d’eau sur lesquelles elles sont implantées. Les volumes ainsi déviés atteignent approximativement 40 millions de m³ par an.